
Autrefois réservé aux junkies, le braquos de petits commerces se développe, nous apprend le
quotidien de révérence — et la flicaille déplore :
« C'est le désordre dans la délinquance ! » Face à cela, la ministre antiterroriste majestueuse (MAM) a une grande idée… pas si neuve que ça.
Évidemment, avec le blindage grandissant derrière lequel les banquiers gardent le pognon qu'ils n'ont pas encore donné à Madoff, il faut un bazooka pour se faire un crédit municipal…È et tout le monde n'a pas fait la Bosnie. Vu les perspectives lucratives et épanouissantes qu'offre en ce moment le monde du travail, on ne s'étonnera pas qu'on braque aujourd'hui avec un vrai pouchka pour 100 brouzoufs (même pas le prix du flingue !) — et on remarquera sur l'exemple donné dans l'article que les lascars ont au moins l'idée de pas faire en bas de chez eux, comme certains tarés de ma jeunesse.
Heureusement, Mam a dit qu'elle avait une idée :
(…) elle a annoncé des “contrôles fixes” devant les commerces “sensibles” et dont la situation permet une fuite rapide,
Là on se marre un chouille : un planton devant chaque épicemard ? chiche !
mais aussi “dans les quartiers d'où viennent le plus souvent les délinquants”
Là on se poile moins. Un « contrôle fixe », par exemple dans le XIX
e, pour empêcher les gus de monter au braquos ? et à quoi on reconnaît au juste ce que vont goupiller deux types en moto ? Ou alors, c'est qu'on serre d'autor les bronzés à deux sur une bécane, ou à trois dans une caisse…
… bref, un check-point, quoi.

(Par chez mézigues, 'marquez, ça sera pas duraille, y en a déjà quasiment un en permanence au marché…)
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